Inteview de Kolleen Adnot
Photographe, ancienne élève en CTM et BTM Photographie à L’ESCAM Bordeaux
Quel est ton parcours Kolleen ?
J’ai toujours été passionnée depuis petite par la photographie, l’art de pouvoir s’exprimer en images. Je ne savais pas vers quelle voie me diriger. Puis j’ai eu mon premier appareil photo, et ce fut la révélation. Étymologiquement, la photographie c’est écrire avec la lumière, et bien moi j’écris mon histoire. Il y a tant de choses à raconter, et comme on dit “une image vaut mille mots”.
Comment as-tu connu L’Escam ?
Après l’obtention de mon Baccalauréat Professionnel Photographie dans le Nord, avec mention, je voulais rentrer dans le cœur du métier afin d’apprendre le vrai quotidien du photographe. Je ne me sentais pas encore assez à l’aise afin de me lancer à mon compte, par manque d’expérience et de confiance en moi. Je voulais partir sur Bordeaux, et donc j’ai fais des petites recherches sur les options pouvant s’offrir à moi. C’est là que j’ai trouvé ce fameux BTM qui était à l’époque encore enseigné au CFA Gustave Eiffel. J’ai commencé à postuler pour trouver une alternance, ce qui n’a pas été si simple. Et c’est directement mon entreprise qui a prit contact avec l’ESCAM.
Qu’as-tu retenu de ces 2 ans passés à L’ESCAM ?
Je retiens de ces 2 ans, des rencontres formidables. Des formateurs qui ont été à l’écoute, et qui se sont démenés pour nous faire avancer, et nous faire apprendre dans la joie et dans la bonne humeur. Tous faisant partis du métier, ils se sont adaptés à chacun de nous, et nous ont épaulés afin de partir dans la bonne direction.
Après l’obtention de ton CTM, qu’es tu devenue ?
Aujourd’hui je vais bien. J’ai obtenu mon BTM et cela me rassure car c’était une année particulière. J’ai trouvé du travail à la sortie, et toujours dans la photographie. Je continue d’apprendre, de me former, et de me chercher. Ce que j’aime dans mon métier, c’est le contact avec l’Humain. L’émotion que l’on peut faire ressortir sur une image figée dans le temps.
Rencontres tu des difficultés dans ton quotidien ?
Je ne saurais pas dire ce qui est le plus difficile au quotidien.. disons qu’il y a des journées avec, et des journées sans. C’est un métier plein de surprises, et on ne sait jamais vraiment de quoi sera fait demain.
Comment te verrais tu dans 5 ans ?
Comment je vois mon activité dans 5 ans ? Sincèrement, je ne sais pas. Peut-être à mon compte, en alliant mes 2 passions, le vintage et la photographie… Why not.
Y’a-t-il des domaines dans lesquels tu penses avoir besoin de te former ?
Oui, j’ai encore besoin de me former ça c’est certain, et je pense qu’il faut se former tout au long de sa vie. Tout évolue, et il faut savoir s’adapter. En premier lieu, j’aurais besoin de me former sur tout ce qui est gestion, comptabilité, création d’entreprise… Et ensuite, sur les différentes branche de la photographie, que ce soit la photo culinaire, la photo de nouveau-né, etc. Que je sache vraiment ce qui me correspond.
As-tu un conseil à donner à quelqu’un qui aimerait devenir photographe ?
Si j’ai un conseil à donner à quelqu’un qui veut se lancer dans la photographie, c’est la persévérance. Il faut s’accrocher, et ne pas écouter ce que certains peuvent dire pour nous décourager. Par exemple que la photo n’a pas d’avenir, on me la souvent dit, mais il faut avoir la tête sur les épaules et le cœur bien accroché. C’est un métier comme un autre, avec des avantages, et des inconvénients, des facilités et des difficultés. Quand on veut, on peut, il suffit de s’en donner les moyens.
Pour tes futures formations, tu recommanderais l’ESCAM ?
Si je deviens photographe indépendante un jour, bien sur il faudra que je me fasse aider. Donc pourquoi pas par l’ESCAM 🙂
Merci Kolleen ! Interview recueillie par Philippe Le Jeune